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Fort d’un parcours professionnel s’étalant sur quatre décennies, Jacques Blais possède une vaste expérience en gouvernance d’entreprise. Pour lui, être membre d’un comité consultatif, c’est partager la destinée d’une entreprise avec son dirigeant. (Prémière partie de deux.)

Jacques Blais est chef de l’exploitation et de la direction financière chez ADC Technologies.

Se décrivant lui-même comme un « navigateur de changement », il a acquis au cours des 40 dernières années une expérience en gouvernance, en direction générale, en finances, en développement des affaires, en exploitation, en démarrage, achat et vente d’entreprises à profit ainsi qu’en restructuration pour grandes, moyennes et petites entreprises.

Depuis le début de sa carrière, il a exploré des domaines très variés, dont notamment l’énergie, les TI, les technologies propres, l’aéronautique, les logiciels de sécurité, les géoradars, la construction, l’immobilier, les télécommunications. Il a couvert l’Amérique du Nord, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est. Il a aussi représenté des actionnaires canadiens, américains et européens.

C’est ce bagage unique et multiple qu’il apporte au sein des conseils d’administration (CA) et des comités consultatifs où il siège. Il conseille deux PME qui ont mis sur pied un comité consultatif, dont un encadrée par le Cercle GDP.

CA et comité consultatif

Au préalable, il importe, selon Jacques Blais, de distinguer les deux entités.

« Dans un conseil d’administration, on est plus encadré. On est associé à des comités. Dans un comité consultatif, l’avantage d’avoir cette étendue de connaissances, c’est que je peux contribuer sur à peu près tous les sujets. »

De plus, dans un CA, l’administrateur « a des obligations fiduciaires. […] On est tenu responsable des paies et des taxes qui ne sont pas versées. On peut même être emprisonné s’il y a un problème avec la CNESST. Le rôle est beaucoup plus lourd de conséquences. […] Dans un comité consultatif, on va faire un remue-méninge, on jase et on se renvoie des balles, […] mais en gouvernance par CA, il faut que ce soient des idées posées. »

En outre, au sein d’un CA, la documentation doit être remise bien avant la rencontre, afin que l’administrateur « puisse préparer ses questions et les partager avec la direction avant la réunion afin d’éviter toute mauvaise surprise ». Dans un comité consultatif, « on reçoit la documentation parfois la journée même. Puis on est en droit de contribuer et de faire part de nos réflexions immédiatement […] ».

Enfin, la différence entre les deux entités réside également dans la profondeur des questions, « jusqu’à quel point on va forer ». Par exemple, « dans un comité consultatif, s’il y a un petit problème dans les états financiers, on peut le mentionner, surtout avec des gens comme moi qui ont une facilité avec les finances. On est capable d’aider, on se sent plus à l’aise. Il n’y a pas d’épée de Damoclès au-dessus de notre tête ». Au contraire, « dans un CA, si on nous présente des états financiers et qu’un petit poil dépasse, il faut qu’on pose la question. Car si elle n’est pas posée et qu’elle est importante, on est responsable ».

Une porte d’entrée vers le CA

Selon l’expert, l’intérêt d’un comité consultatif, c’est qu’il peut préparer un dirigeant de PME à former un jour un CA.

« […] Éventuellement, quand l’entreprise va avoir grossi, […] ou quand le gestionnaire va chercher un emprunt particulier, du financement ou même de l’équité ailleurs, quelqu’un va demander à siéger sur un CA. Et là, il n’aura pas le choix de faire la migration vers le CA. La porte d’entrée par un comité consultatif, […] c’est une bonne façon de partager la destinée de son entreprise avec des experts pour qu’ils servent de mur de rebond, c’est-à-dire qu’on va envoyer la balle sur le mur et on va voir de quelle façon elle va revenir ».

Répondre à ses besoins

Un comité consultatif peut être mis sur pied à diverses étapes de la croissance de l’entreprise ou pour apporter des changements particuliers. « Il se peut que l’entreprise n’ait pas un but de croissance, mais veuille améliorer certains aspects. »

Dans tous les cas, la composition du comité consultatif doit répondre aux besoins de l’entreprise. « Par exemple, si on cherche la croissance, on va regrouper des gens qui ont des compétences en acquisition, en développement de marché. Mais si l’idée est de régler les problèmes latents ou de rendre l’entreprise plus performante pour que les marges soient meilleures, alors ce sera peut-être un autre groupe de personnes qu’il faudra. »

C’est la raison pour laquelle un chef d’entreprise ne doit pas hésiter à aller chercher un nouveau membre et à changer la composition de son comité pour répondre à un nouvel objectif. « Il faut que le gestionnaire soit en mesure de le faire et que le membre du comité ne le prenne pas trop personnellement. »   Suite de l’article.

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