Le comité consultatif est un outil stratégique qui peut être d’un apport incroyable pour un chef d’entreprise et sa PME pourvu qu’il soit à prêt à
- Sortir de sa zone de confort
- Admettre qu’il ne sait pas ce qu’il ne sait pas
- Être transparent
- Être challengé
Il ne pas suffit de dire et de penser qu’on est prêt, qu’on est réellement capable de recevoir tous les bénéfices d’un comité consultatif bien conçu. Il y a un travail à faire sur soi-même et tout un cheminement.
Sortir de sa zone de confort : 2 aspects clés
- Le comité consultatif est conçu de personnes indépendantes qui n’ont pas le même schème de pensée que l’entrepreneur. Il n’aurait jamais imaginé concevoir un comité qui inclut de telles perspectives et des personnes avec ces profils si diversifiés.
- Pour être réellement performantes, les réunions ne devraient pas être gérées par le chef d’entreprise. Ainsi le chef d’entreprise doit être prêt à lâcher prise et se laisser guider.
Nous ne pouvons pas savoir, ce que nous ne savons pas
C’est une évidence, mais au quotidien comment le reconnaitre? Cela prend une maturité et du recul. Il faut développer une écoute et surtout reconnaitre que l’on ne peut pas tout savoir.
C’est difficile, particulièrement pour le chef d’entreprise qui a pris les décisions qui ont mené à son succès et sur qui les employés comptent pour diriger l’entreprise et maintenir leurs emplois. C’est le fameux « recul » qui permettra au chef d’être assez en confiance pour admettre qu’il y a des choses qu’il ne sait pas.
Un truc pratique pour internaliser que nous ne pouvons pas savoir ce que l’on ne sait pas est de regarder chaque interaction comme un moment où l’on peut apprendre quelque chose de nouveau. Cet état d’esprit provoque des situations qui offrent l’occasion de poser des questions et de voir une tout autre réalité.
Être transparent
Même si nous avons l’habitude d’être transparents, le comité consultatif peut entraîner le « Syndrome du Kimono ouvert ». Une image qui décrit la gêne et l’inconfort que l’on peut ressentir lorsque nous devons partager « nos secrets » avec des pairs. Surtout si le climat n’est pas bon et qu’il fait froid, le degré d’inconfort sera plus grand.
Typiquement, le chef d’entreprise qui pourra tirer parti d’un comité consultatif est déjà impliqué dans des regroupements de personnes d’affaires.
L’inconfort à partager les réalités de son entreprise devient moins difficile lorsqu’on peut se rendre compte que nous ne sommes pas jugés. Il est important de comprendre que si nous n’offrons pas la bonne information nous ne pourrons pas recevoir les bons conseils.
Être challengé
Souvent, c’est la première chose que les gens mentionnent lorsqu’ils veulent un comité consultatif. En réalité, ils veulent des conseils. Être challengé, réellement challengé, demande une maîtrise des 3 premiers éléments et une grande ouverture d’esprit.
Se faire challenger c’est se faire questionner sur les fondements de notre réalité, sur des sujets que l’on est certain de maîtriser. De se faire offrir des conseils qui ne sont pas sollicités directement. Se faire challenger est la partie la plus difficile, c’est une ouverture à d’autres réalités et aux possibilités que nous ne pourrions autrement concevoir.
Les membres du comité consultatif hautement performant sont dans une dynamique de challenge constant, c’est leur rôle et le chef d’entreprise en est partie prenante. Il comprend que ce n’est pas lui qui est questionné, c’est la situation et la façon de l’aborder. Cette dynamique permet d’éliminer les angles morts et offrir des pistes au chef d’entreprise qui lui permettront d’atteindre de nouveaux sommets.
Un chef d’entreprise peut avoir un comité et en être satisfait, cela ne veut pas dire qu’il en retire tout ce que les membres sont prêts à offrir. Depuis plus de dix ans, nous avons vu nos clients évoluer avec leurs comités. Tous, malgré leurs réserves initiales, se sont prêtés à l’exercice et ont atteint de nouveaux sommets.
Un comité sert à l’entreprise et son chef de nombreuses façons.