Voici les dix erreurs les plus communes que nous avons vues dans la dernière année.
1. Le comité est composé de plus de personnes de l’interne que de membres indépendants. Même s’il ne s’agit que d’observateurs de l’interne, le membre indépendant se verra seul à «éduquer» le groupe à considérer les choses d’un angle différent.
2. Le comité inclut un consultant ou un collaborateur de longue date. Votre consultant connaît votre entreprise et vous connaissez son opinion. Se remettre lui-même en question est certainement la dernière question qu’il se posera.
3. Vous avez sélectionné les membres de votre comité parmi vos connaissances et vos contacts. Le dicton «Qui se ressemble s’assemble» prend tout son sens, ici. Comment allez-vous accéder à des expertises, des idées ou des contacts qui vous sont inconnus si vous restez dans ce que vous connaissez? Le remue-méninge se fait en sortant de la zone de confort, vous serez le seul à juger, et à porter une vraie décision en fin de compte.Vous pourriez avoir des choix radicalement différents au lieu d’une à peine perceptible variation d’un même thème.
4. Les objectifs de l’entreprise ont évolué, mais pas les membres du comité. Vous passez de croissance organique à une croissance par acquisition, mais, aucun de ses members n’a vécu une acquisition… Votre comité n’est pas là pour apprendre avec vous. L’expérience acquise dans une vie est la meilleure université; obtenir ce diplome prends beaucoup de temps. Pouvez-vous attendre?
5. Vous n’avez pas d’ententes qui encadrent les mandats des membres de votre comité. Les personnes de qualité sont plus faciles à attirer dans une situation bien structurée et il est plus facile de faire le point avec des mandats prédéterminés et renouvelables.
6. Aucun compte rendu. Un compte rendu détaillé est essentiel, car c’est l’outil qui vous permettra de prendre des décisions en tenant compte des expertises et des conseils prodigés par les membres du comité. Un comité consultatif vous aide à cheminer; il ne décide pas pour vous.
7. Aucun facilitateur de réunions. C’est souvent le cas du dirigeant qui a recruté son comité, fixer les objectifs et les agendas. Il gère les réunions, les droits de parole, l’ordre du jour et le compte rendu… Pouvez-vous lâcher prise, profiter d’une réunion pour réfléchir et vous en nourrir?
8. Réunions irrégulières. Le comité consultatif permanent est structurant pour une PME et les réunions devraient être planifiées de préférence par trimestre au minimum par semestre. Autrement l’esprit d’équipe du comité se perd. La pression d’une structure vous poussera à l’action.
9. Évaluation du comité et de ses participants. La pertinence du comité doit être évaluée formellement une fois par an. Si vous avez des termes de service instaurés il vous sera plus facile d’initier une conversation et voir à changer le membre qui a perdu intérêt ou n’a plus sa place autour de la table. Un regard externe et critique gardera affuté votre CC.
10. Votre comité consultatif valide vos décisions après les avoir prises. Le comité consultatif sert à prendre des décisions éclairées. Une fois le geste posé même le comité le plus fort ne pourra pas vous aider. Le comité consultatif se penche sur l’avenir ce n’est pas un comité de constatation.