Dans le cours de mes activités de développement des affaires du Cercle GDP je rencontre de nombreux chefs de PME. Ces dirigeants parlent de plus en plus du comité consultatif et je constate que la définition d’un comité consultatif est toujours quelque peu floue. Une fois le concept du comité consultatif stratégique clarifié et les détails expliqués, les constats sont assez constants.
Bien entendu, je ne côtoie que les personnes intéressées par le comité consultatif et mes données sont donc biaisées, même si je n’inclus pas nos clients nantis de comités consultatifs stratégiques hautement performants. Il faut aussi considérer le fait que les entrepreneurs adhérant à des groupes de pairs tel le GCQ sont plus ouverts à l’accompagnement structuré que les entrepreneurs qui ne sont pas membres de tels groupes.
Nous retrouvons 3 catégories de chefs d’entreprise avec des sous-groupes.
Les dirigeants heureux et confortables 40%
Les dirigeants qui ont ou sont en cours de mettre en place un comité consultatif 30%
Les dirigeants qui se questionnent 30%
Les dirigeants heureux et confortables
15% des chefs d’entreprise sont heureux et confortables; ils ne veulent pas se faire challenger ou structurer leur entreprise. Ils réussissent, les affaires vont bien.
25% des dirigeants aimeraient beaucoup avoir un comité consultatif, mais ils ne sont pas l’actionnaire principal. L’actionnaire principal tombe souvent dans la première catégorie, du dirigeant heureux et confortable. De plus, l’actionnaire principal est souvent une personne plus âgée près de la retraite qui n’a plus le gout du risque. Selon la perception de l’actionnaire minoritaire, l’entreprise stagne.
Les dirigeants qui ont un comité consultatif
10% des entrepreneurs sont des précurseurs. Ils ont des entreprises bien structurées, la relève est souvent déjà en place. La croissance de leur entreprise est soutenue. Leurs comités fonctionnent depuis des années, mais il n’est pas été optimisé. Leurs entreprises sont certes très bien structurées*, mais en prenant du recul il devient clair que, suite à un premier élan donné par la mise en place de leur comité, les choses n’ont pas beaucoup évolué. L’entreprise évolue, le (les) dirigeants évoluent ainsi le comité lui-même doit aussi évoluer pour ne pas devenir un «Country Club».
20% sont en processus de ou ont mis leur comité en place dans la dernière année. Ils optent pour un comité pour 3 raisons, dont les 2, que Normand a partagé avec vous dans son blogue.
- Pour satisfaire un partenaire financier
- Ils viennent du milieu corporatif et sont conscients que plus on a de ressources et du soutien plus on aura du succès
- Ils sont conscients qu’il y a des choses qu’ils ne savent pas qu’ils ne savent pas et que pour réaliser leurs ambitions rapidement rien ne bat un soutien stratégique structuré pour réduire les angles morts
Les dirigeants qui se questionnent
30% sont ouverts à l’idée, mais ils ne se pensent pas être tout à fait prêts.
*Nous constatons qu’une entreprise mieux structurée est le premier bénéfice du comité consultatif.