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Après le confinement, le retour

Dans chaque cas, il faut bien prendre la mesure des effets de la crise, la condition dans laquelle elle se trouve, la condition et la disponibilité des ressources, les opportunités qui s’offrent et les façons de reprendre les activités dans un contexte où on ne peut contrôler toutes les variables; dont la rapidité du rythme de la reprise, le secteur dans lequel l’entreprise œuvre, la propagation du virus et les mesures sanitaires ainsi que de nombreuses autres variables.

Pour certains, ce début de mai s’inscrit dans un certain retour à des activités auxquelles nous nous affairions avant le début de la crise au mois de mars dernier.

Pour d’autres, c’est toujours l’attente et l’incertitude à savoir quand les activités devront reprendre et dans quel état, surtout quelles conditions.

Peu importe où nous nous trouvons et les directives auxquelles nous devons nous conformer, ce début de mai annonce une reprise à venir. Sera-t-elle agressive, sectorielle, graduelle, ou de tout autre acabit? Sera-t-elle un prélude à un éventuel reconfinement? Nul ne peut prédire avec exactitude.

Au cours de cette période récente, notre quotidien a été rythmé aux annonces et points de presse des instances gouvernementales et publiques. Donc, je suis persuadé que vous ne voudriez pas encore vous faire baratiner par les propos d’un autre « gérant d’estrade » ou les propos d’un autre de ces nombreux quidams.

Pour nous au Cercle, la plupart des comités consultatifs se sont mis en mode action dès le début de la crise annoncée. Dans un premier temps, ils ont pris la mesure des effets prévus, des systèmes à mettre en place pour suivre son évolution et ses effets auprès de chacune des entreprises, des solutions et programmes offerts ainsi que des mesures dites « meilleures pratiques dans les circonstances » afin d’en atténuer les effets. Elles étaient à l’heure des plans de contingence. S’en est suivi un plan de continuité. Une fois les dommages mieux cernés et contrôlés, les dirigeants voulaient savoir comment assurer la pérennité de leur entreprise voire même comment profiter d’opportunités qui se présentaient en cette période plus difficile. Ce faisant, plutôt que de tenir des rencontres trimestrielles, les comités ont tenu des visioconférences mensuelles d’une durée abrégée et structurées afin d’offrir aux dirigeants les éclairages voulus dans un temps plus restreint.

Aujourd’hui, en plus de vouloir suivre l’évolution de la situation et les façons de s’y adapter constamment, ils désirent se préparer pour une reprise. On se préoccupe d’un suivi au plan de continuité en y associant un plan de relance des activités. Certaines ont pu maintenir leur erre d’aller, d’autres ont pu bénéficier d’une position plus enviable et poursuivre leur croissance et, malheureusement, d’autres ont subi des reculs très importants.

Dans chaque cas, il faut bien prendre la mesure des effets de la crise, la condition dans laquelle elle se trouve, la condition et la disponibilité des ressources, les opportunités qui s’offrent et les façons de reprendre les activités dans un contexte où on ne peut contrôler toutes les variables; dont la rapidité du rythme de la reprise, le secteur dans lequel l’entreprise œuvre, la propagation du virus et les mesures sanitaires ainsi que de nombreuses autres variables.

En terminant, j’aimerais vous inviter à lire un article que vient de publier Boucar Diouf dans le journal Le Devoir https://www.ledevoir.com/culture/578687/entrevue-la-pandemie-revue-et-corrigee-selon-boucar-diouf.

Certains passages particuliers m’ont guidé dans le choix de l’article.

« Ce n’est pas pour vous faire peur, mais le scientifique à la voix de sage et au verbe comique a pour son dire qu’on n’en a pas fini avec les microbes tapis dans les chauves-souris et autres bestioles à poils brassées dans les chaudrons de l’humanité… »

« C’est un peu prétentieux de dire qu’un vaccin est la solution à la crise actuelle. Les virus sont là pour rester et c’est une leçon d’humilité que nous, prédateurs, recevons de ces êtres minuscules qui sont à la base de tout sur Terre. »

« Le vaccin, c’est l’arme de la rédemption, mais j’espère qu’on va lâcher le discours victorieux, et que ce ne sera pas une raison pour faire fi de la nature et ne pas se préparer à la prochaine épidémie », met en garde le scientifique »

Ses propos nous amènent également à voir au-delà de la forme de cette crise et à mesurer davantage les impacts de nos activités. Aussi de ne pas faire abstraction de la venue d’autres épidémies.

«… persiste à dire que la crise actuelle n’est pas sanitaire, mais d’abord environnementale. »

Dans le cadre des plans de relance, ces propos méritent de les inspirer de même que certaines décisions prises en réponse aux défis et opportunités présentés par la crise que nous vivons.

Qu’en sera-t-il des nouvelles activités que notre entreprise a décidé de poursuivre au cours de cette période : nouveaux produits ou services? Redéfinition de l’entreprise? Simple opportunité momentanée? Comment intégrer ces derniers avec ceux traditionnellement développés et offerts? Cohérence de vision? Allocation des ressources? Etc.

Bonne continuité et bonne relance!!

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