Le comité consultatif de Délicouki a vu le jour il y a environ un an et demi. Comme l’entreprise de Saint-Léonard ne disposait pas d’une belle salle de conférence dans laquelle accueillir les membres, le président a offert à ces derniers de profiter de chaque rencontre pour aller les visiter.
Même si certains sont situés plus loin, comme à Saint-Hyacinthe, tous prennent le temps de faire la route. Car ces visites sont aussi bénéfiques pour eux. Elles permettent de découvrir l’environnement de chaque membre et de partager les bonnes pratiques.
Avant chaque rencontre, les membres visitent l’usine de l’entreprise hôte. Par la suite, ils prennent le goûter, puis ils passent à l’ordre du jour de la rencontre.
«C’est super intéressant de voir ce qui se passe ailleurs. On voit comment les autres entreprises sont structurées. On apprend plein de choses. C’est une bonne pratique et c’est possible grâce à la générosité des membres. Ils prennent le temps de se déplacer», explique M. Aubéry. «De plus, ça aide à ne pas parler que de moi. Ça m’enlève de la pression», ajoute-t-il humblement, en riant.
Même les visites des usines qui œuvrent dans d’autres secteurs peuvent être bénéfiques. M. Aubéry cite en exemple une entreprise de transformation de viande qui disposait d’un affichage interne particulièrement efficace. Le tout l’avait inspiré. «On vend peut-être des produits qui sont différents, mais l’organisation de l’entreprise, les employés et la gestion, au final, ça revient presque à la même chose.»
En raison des rencontres virtuelles qui se sont glissées ici et là dans le calendrier de Délicouki, le comité consultatif n’a pas encore visité tous ses membres. Reste à voir ce qui adviendra des visites une fois que le premier tour sera complété. Mais parions que M. Aubéry trouvera une autre façon de rendre l’utile à l’agréable.
