Propriétaire d’une entreprise manufacturière de portes et de cadres d’acier depuis 2018, M. Ouellet apprécie également l’aspect pointu des rencontres. «On va profondément dans les dossiers. Les membres du comité consultatif m’amènent loin.»
Depuis la mise en place de son comité consultatif il y a environ un an, le chef d’entreprise dit avoir vu son rôle évoluer. Il confie être moins dans les opérations et il est davantage en mesure de jouer son rôle de président, c’est-à-dire être plus stratégique.
Dès le départ, l’objectif de M. Ouellet était que le comité consultatif l’aide à le faire grandir et avancer. «C’est aussi pour m’assurer qu’il n’y a pas d’angles morts», souligne-t-il en citant d’autres grands avantages en exemple.
Notamment, un comité consultatif permet
· d’aller chercher les forces que le chef d’entreprise n’a pas;
· de se faire challenger, car on est souvent seul et on devient complaisant envers soi;
· une croissance, un développement et l’avancement du chef et de l’entreprise.
«Ce qui est le fun dans mon comité, c’est que j’ai des gens de plusieurs spécialités différentes, comme aux ventes, aux opérations et en finances», poursuit l’entrepreneur.
Il dit avoir une grande affinité avec les gens autour de la table et que ceux-ci sont très généreux de leur temps. À un certain moment, l’entreprise a davantage eu besoin du comité et les membres ont accepté volontiers de rapprocher les rencontres.
Il n’est pas le seul au sein de l’entreprise à bénéficier des judicieux conseils du comité consultatif. Le directeur des ventes assiste à une partie des rencontres. Il fait une présentation des tâches qu’il accomplit et où il en est avec son plan de match et ses stratégies. La présence des membres auprès de lui fait en sorte qu’il peut, lui aussi, prendre du recul. Cela a également pour effet de faire évoluer l’entreprise. Il n’est pas impossible qu’un jour, son directeur de production y assiste aussi en partie pour présenter ses projets et faire un état de situation.
Martin Ouellet estime qu’il faut avoir de l’humilité et de l’ouverture pour avoir un comité consultatif, surtout au début. «La veille d’une réunion, je me demandais souvent dans quoi je m’étais embarqué», dit-il en riant. Compétitif dans l’âme, il confie avoir, au début, vu le comité comme une certaine forme d’évaluation. C’est de moins en moins le cas, au fil des rencontres et au fur et à mesure que la confiance prend le dessus. Chose certaine, il ne voit aucune forme de jugement de la part des membres.
STC Manufacturier souligne ses 30 ans cette année. L’actionnaire voit la suite du comité d’un très bon œil; encore plus stratégique. La relève d’entreprise sera également abordée avec les membres avant longtemps, puisque son fils travaille dans l’usine.
L’avenir est donc prometteur !