Nos exportations seront-elles réellement imposées ? Autant que 25% ? Dans quel secteur ? Quelle sera la pression sur les producteurs ? On ne connaît pas la suite et les décisions de M. Trump semblent changeantes.
Chose certaine, malgré le sursis d’un mois octroyé au Canada, c’est-à-dire jusqu’au 5 mars, l’incertitude a gagné l’économie et les impacts se font déjà sentir. Devant l’éventualité du pire scénario, les entreprises ont commencé à gérer leur inventaire de la façon la plus Lean possible, elles protègent leur flux de trésorerie et reportent des projets qui nécessitent des investissements. De plus, la valeur du dollar a diminué. Même les entreprises qui n’exportent pas risquent d’être touchées tôt ou tard par cette incertitude puisqu’elles ont, quelque part dans la chaine, un client ou un fournisseur qui, lui, exporte.
Devant un tel flou, comment un comité consultatif (qui n’est pas plus au fait de ce qui se passe dans la tête du président américain) peut-il aider un chef d’entreprise ? Un comité consultatif récemment consulté y est allé de quelques suggestions pour le chef d’entreprise. En voici quelques-unes de la longue liste.
· Identifier les impacts potentiels de divers scénarios. Identifier les opportunités et les défis qui en découlent. Pour chacun de ceux-ci, déterminer les stratégies pour profiter de la situation et pour relever les défis.
· Ne pas oublier de s’attarder aux conséquences qui découleraient des tarifs éventuels imposés et non seulement les tarifs en soi.
· Analyser la chaîne d’approvisionnement en entier, y compris les fournisseurs des fournisseurs.
· Faire un FFOM ciblé (forces faiblesses opportunités menaces).
· Bien planifier l’incertitude, car celle-ci pourrait dépasser le mois de sursis.
· Rassurer l’équipe.
· Transmettre aux équipes les messages à passer en cas de questions provenant des clients et des fournisseurs.
Les membres du comité consultatif connaissent bien l’entreprise, son secteur et son chef. Ils sont donc bien placés pour amener un éclairage différent de la situation et, surtout, voir les angles morts. Vous aimeriez bénéficier des judicieux conseils d’un comité consultatif ? Contactez-nous.